Chapitre 2 : GPGPU

Les constructeurs ont décidé de créer des langages qui permettent d'exploiter les possibilités de ces processeurs graphiques. Ils n'ont pas été les seuls.

Par exemple, l'université de Stanford a créé le BrookGPU, le tout premier langage, un dérivé du C, qui permet d'utiliser les API DirectX et OpenGL, ainsi que GLSL ou CG. L'avantage de ces solutions est qu'elles sont utilisables sur tous les GPU qui supportent DirectX et/ou OpenGL, c'est-à-dire la plus grande majorité d'entre eux, et la totalité ces dernières années. Cependant, cette universalité se traduit aussi par un manque de performances par rapport à d'autres librairies plus proches du matériel.

Ainsi, ATI a développé Close to Metal, une librairie très bas niveau. Cette librairie sera suppléée par Stream, mais cette dernière est plus spécifiquement dirigée vers les processeurs FireStream, prévus pour le calcul.

Ensuite vient NVIDIA, avec CUDA, une technologie disponible sur toutes les cartes graphiques grand public depuis la série des GeForce 8000 et sur tous les supercalculateurs Tesla.